L’accès à une éducation de qualité est un droit fondamental pour tous les enfants. Cependant, il arrive parfois que des élèves se retrouvent face à des obstacles administratifs et des décisions iniques qui entravent leur parcours scolaire. Dans ce témoignage poignant, une mère s’exprime sur la situation de sa fille, une élève malentendante, dont la notification de seulement 15 heures de scolarisation par semaine a conduit à sa déscolarisation pendant le reste du temps. Nous plongeons dans cette histoire pour comprendre les enjeux de l’inclusion scolaire et les difficultés auxquelles font face de nombreuses familles.
Pourquoi seulement 15 heures ?
La première question qui se pose est celle-ci : pourquoi cette élève malentendante n’a-t-elle été notifiée que pour 15 heures de scolarisation par semaine ? Cette jeune élève est appareillée, portant un dispositif avec des capteurs pour faciliter sa communication. En dépit de ses besoins spécifiques, elle se voit privée de la cantine de l’école.
Obstacles à la cantine
La situation de cette élève prend une tournure encore plus compliquée lorsque sa mère, qui travaille de nuit, souhaite la faire déjeuner à la cantine de l’école pendant deux jours par semaine. Malheureusement, cette demande est refusée, car les 15 heures de notification mdph ne couvrent pas le temps nécessaire pour la cantine. De plus, la présence d’une AESH (accompagnant d’élève en situation de handicap) à la cantine pourrait entraîner une absence de rémunération pour cette dernière, le quota d’heures mdph étant jugé insuffisant.
Injustice et mauvaise foi
Cette situation soulève des questions sur la manière dont les élèves handicapés sont traités en milieu scolaire. Les revendications des aesh, qui souhaitent travailler davantage et être présentes sur le site pendant la pause méridienne, sont malheureusement accueillies avec de la mauvaise foi. Les directrices ont reçu des directives concernant le périscolaire, mais il semble que la réalité sur le terrain ne corresponde pas toujours à ces directives.
Le droit à l’inclusion
AESH : « On est payées en dessous du SMIC, on veut un vrai statut »
L’inclusion scolaire est un droit fondamental pour tous les élèves, quel que soit leur handicap. Dans le cas présent, cette élève malentendante est débrouillarde, et il n’y a aucune raison valable de l’empêcher de fréquenter l’école et la cantine comme les autres enfants. Cependant, il est nécessaire de payer une aesh pour 30 heures, ce qui pourrait résoudre le dilemme de la mère célibataire sans prime d’activité.
Un système à revoir
Ce témoignage met en lumière le besoin d’examiner le processus de notification par la commission mdph. Pourquoi seulement 15 heures pour cette élève, comparé à 12 heures l’année précédente ?
L’inclusion est-elle réellement au cœur de cette décision ?
Malheureusement, cette élève se dirige vers une école spécialisée pour combler son retard en langage, dans l’espoir de retourner dans un établissement ordinaire. Cette situation soulève de nombreuses questions sur le système éducatif et les droits de chaque enfant à une éducation équitable.
Ce témoignage poignant souligne les défis auxquels sont confrontés les élèves handicapés et leurs familles dans le système éducatif. L’inclusion scolaire est un droit incontestable, et faut que les décisions administratives prennent en compte les besoins spécifiques de chaque élève. Espérons que cette situation puisse être résolue rapidement, afin que chaque enfant ait la possibilité de recevoir une éducation de qualité, quel que soit son handicap.
AESH : Après l’entretien favorable, Il attendait une affection puis aucune nouvelle !
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