“On a une AESH pour plusieurs enfants” on fait le point avec Gweltaz Broudic

Reda azzedu

L’augmentation du nombre de notifications pour les AESH dans les Alpes-de-Haute-Provence est un signe que de plus en plus d’élèves en situation de handicap ont besoin de soutien et d’accompagnement à l’école. Cependant, il semble que cette augmentation ne soit pas accompagnée d’une augmentation adéquate des ressources et des conditions de travail pour les AESH.

Gweltaz Broudic : Co-secrétaire déparmental FSU des Alpes.

“300 AESH dans les Alpes-de-Haute-Provence : une tendance à mutualiser les AESH” 

Il y a une tendance dans ce début d’année, avec des AESH (Accompagnant d’Élèves en Situation de Handicap) qui accompagnent effectivement plusieurs enfants en même temps, en fonction de leurs besoins individuels. Le temps de présence de l’AESH est réparti de manière équitable entre les élèves qu’il ou elle accompagne, en tenant compte des besoins spécifiques de chaque enfant.

Gweltaz Broudic : Ce qu’on demande, c’est un vrai statut avec un vrai salaire, ce sont des personnels de l’état payé sous le seuil de pauvreté.

La mutualisation des AESH, c’est-à-dire le fait de les faire travailler avec plusieurs élèves en même temps, peut être une réponse à la demande croissante de soutien. Cependant, cela peut également entraîner des charges de travail plus lourdes pour les AESH et peut ne pas être la meilleure solution pour répondre aux besoins spécifiques de chaque élève. Il est essentiel que les AESH aient le temps et les ressources nécessaires pour accompagner chaque élève de manière individualisée lorsque cela est nécessaire.

L’augmentation de cette année reste insuffisante

Malgré les changements annoncés, c’est toujours insuffisant.

Il demande la nécessité de reconnaître et de valoriser davantage le travail des AESH, notamment en leur accordant un statut qui leur assure des droits et une rémunération plus stables.

AESH : tout devient de plus en plus compliqué, c’est déprimant.

Les AESH et les personnes qui les soutiennent doivent continuer de faire entendre leur voix et de plaider en faveur de meilleures conditions de travail, d’une rémunération équitable et de la reconnaissance de l’importance de leur rôle dans l’éducation des élèves en situation de handicap.

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