Gestion des emplois du temps pour les AESH : un casse-tête

Reda azzedu

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La période de pré-rentrée s’est achevée, et pour les AESH (accompagnants d’élèves en situation de handicap), c’est le moment où commence le casse-tête de la gestion des emplois du temps et de la répartition des élèves. Chaque année, cette période est redoutée, car elle s’avère incroyablement complexe.

La première question qui se pose est de savoir s’il existe un logiciel ou un outil pour faciliter cette tâche herculéenne. Les AESH sont nombreux, et ils ont souvent en charge de nombreux élèves. Croiser les emplois du temps entre plusieurs personnes et plusieurs élèves peut rapidement virer au cauchemar.

Priorité aux besoins des élèves

Certaines collègues AESH suggèrent qu’il est difficile d’établir un emploi du temps fixe tant que l’équipe n’a pas observé précisément les besoins des élèves. Il est essentiel de définir les priorités en fonction des besoins des élèves plutôt que des disciplines.

Frustrations et obstacles

D’autres AESH partagent leurs frustrations quant à l’obtention des emplois du temps des élèves. Ils se heurtent parfois à des prétextes déroutants de la part des établissements, comme “les emplois du temps ne sont pas encore finalisés” ou “ce n’est pas le bon endroit pour demander, allez voir quelqu’un d’autre”. Cette situation peut être frustrante et créer un sentiment de mépris.

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Détermination malgré les défis

Certains AESH considèrent que la gestion des affectations cette année est chaotique. Ils déplorent le manque de logique dans les affectations et les changements pour le simple fait de changer. Malgré ces difficultés, ils restent déterminés à lutter contre cette situation, même si cela ne représente qu’un petit pas dans la lutte contre la maltraitance, principalement envers les enfants et les enseignants.

 

 

Un casse-tête persistant

La gestion des emplois du temps est un véritable casse-tête pour de nombreux AESH. Par exemple, une AESH se retrouve à accompagner 7 élèves pour 30 heures par semaine, ce qui implique de faire des choix difficiles quant à l’élève à privilégier. De plus, les enseignants ont parfois des préférences quant aux jours et heures de cours, ce qui complique davantage la tâche des AESH. Malgré leur meilleure volonté, il est souvent impossible de satisfaire tout le monde en raison du manque d’AESH disponibles.

Des défis à relever

Le ministère de l’Éducation nationale a annoncé la création de 6500 postes d’AESH pour la rentrée, mais de nombreux AESH estiment que cela ne suffit pas à résoudre ces problèmes récurrents. La gestion des emplois du temps demeure un défi majeur pour les AESH, mais avec leur détermination et leur persévérance, ils cherchent à améliorer la situation pour les élèves et les enseignants. Face à ce casse-tête annuel, ils continuent à faire de leur mieux pour offrir un soutien optimal aux élèves en situation de handicap.

 

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