Nantes : Des classes surchargées : la goutte d’eau qui fait déborder le vase

Reda azzedu

La rentrée scolaire au collège Aristide-Briand à Nantes a connu un faux départ cette année. Avec pas moins de 465 élèves attendus, l’enthousiasme initial a rapidement laissé place à la frustration des enseignants. Le problème ? Des classes de 6e surchargées qui mettent à mal les conditions d’apprentissage.

Une promesse de rentrée brisée

En juin, tout semblait en ordre : 118 élèves répartis dans quatre classes de 6e. Mais la réalité a été tout autre lors de la pré-rentrée en septembre, avec un effectif total de 123 élèves. Cette surprise de dernière minute a mis en évidence un problème majeur de surpopulation au sein du collège nantais.

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Face à cette situation, les professeurs, soutenus par la fédération des parents d’élèves, ont pris une décision radicale. Au lieu de débuter les cours comme prévu, ils ont manifesté leur mécontentement en refusant d’entrer en classe les deux premiers jours de la rentrée. Ce mouvement de protestation a trouvé un écho positif chez la majorité des enseignants, se traduisant par un vote unanime en faveur d’une grève pour le mercredi 6 septembre 2023.

L’attente de solutions : une rentrée en suspens

La situation demeure tendue au collège Aristide-Briand, avec des professeurs déterminés à ne pas céder tant que des mesures concrètes ne seront pas prises pour résoudre le problème de surcharge des classes de 6e. Les élèves et leurs familles attendent avec impatience de voir comment cette crise inattendue se résoudra, espérant que l’année scolaire pourra enfin débuter normalement.

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