AESH Précaire : La grève pour la reconnaissance et l’égalité

Reda azzedu

Dans l’ombre des écoles, un groupe de professionnels essentiels, les AESH (accompagnants d’élèves en situation de handicap), jouent un rôle crucial dans la réalisation de l’école inclusive. Pourtant, malgré leur dévouement et leur importance dans le système éducatif, ils demeurent confrontés à la précarité et à des inégalités flagrantes en matière de salaire et de reconnaissance. Aujourd’hui, nous vous présentons le témoignage bouleversant d’une AESH qui, après dix ans de service, a décidé de faire grève pour la première fois, un acte de courage visant à faire entendre sa voix et celle de ses collègues.

La précarité inacceptable

Pour cette AESH, il est temps de dire “Ras-le-bol” de la précarité qui les maintient bien en deçà du seuil de pauvreté, comme le confirme l’insee. Malgré les applaudissements, les lettres de remerciement du ministre, et les éloges pour leur travail exceptionnel, rien ne semble changer. Le salaire reste insuffisant, et la promesse d’égalité n’est pas tenue.

Le pilier de l’inclusion

Les AESH sont le pilier de l’inclusion scolaire, portant ce fardeau avec détermination. Pourtant, leur demande légitime d’un salaire décent continue d’être ignorée. Ils travaillent pour la république tout en luttant contre la pauvreté.

Vers une grève nationale

Cette AESH envisage une grève nationale illimitée, car c’est la seule manière d’être entendu. Enfin, des parents se joignent à leur cause, car ils voient également leurs enfants souffrir. La souffrance des AESH dure depuis des années, mais elle est devenue insupportable.

Des conditions de travail déplorables

L’absence de distribution équitable d’heures de travail, les contrats à temps partiel imposés, et les incertitudes quant aux heures de notification contribuent aux conditions de travail déplorables. La fusion AED/AESH semble inatteignable, et la précarité demeure inévitable.

L’appel pour l’égalité

Cet AESH demande instamment au ministre de mettre fin à ces inégalités criantes. Elle souligne que toutes les aesh devraient être rémunérées de manière égale pour un travail égal. Les aides sociales ne devraient pas pénaliser les femmes lors de leur retraite, et les carrières ne devraient pas être interrompues.

Solidarité pour un changement

L’heure est à la solidarité, à l’union des AESH pour mettre un terme à ce système injuste, et à l’implication des parents dans cette lutte pour une éducation inclusive, équitable, et juste pour tous.

Le témoignage de cette AESH est un rappel que l’éducation inclusive exige plus que des applaudissements, elle requiert une action concrète pour garantir des conditions de travail dignes de ces professionnels dévoués.

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