Dans un marché du digital en pleine accélération, le métier d’Expert SEA (Search Engine Advertising) est devenu indispensable pour toutes les entreprises souhaitant améliorer leur visibilité et développer leurs ventes en ligne. Pour éclairer les coulisses de ce métier stratégique, lemensuel.net a rencontré Saedi Farid, consultant SEA à Genève et spécialiste Google Ads, qui accompagne aujourd’hui des marques internationales dans l’optimisation de leurs campagnes.
Bonjour Saedi Farid, merci d’avoir accepté cet entretien. Pour commencer, comment définiriez-vous votre métier d’Expert SEA ?
Saedi Farid Genève :
Le SEA, c’est l’art d’utiliser intelligemment les plateformes publicitaires – principalement Google Ads – pour générer des résultats concrets : des leads, des ventes, du trafic qualifié. Mon rôle consiste à comprendre les objectifs de mes clients, analyser leur marché, structurer leurs campagnes et les optimiser au quotidien pour maximiser le retour sur investissement. Aujourd’hui, une entreprise qui ne maîtrise pas le SEA laisse clairement de la croissance sur la table.
Le SEA est souvent perçu comme un levier technique. Pourtant, on entend de plus en plus dire que c’est un métier stratégique. Vous confirmez ?
Saedi Farid Suisse :
Absolument. La technique ne représente que 40 % du métier. Le reste, c’est de la stratégie.
On doit comprendre les attentes des consommateurs, créer des messages forts, analyser les données, anticiper les tendances, coordonner le SEA avec le SEO et le CRM.
Le SEA n’est plus un simple levier : c’est un moteur de croissance qui s’intègre dans toute l’architecture marketing d’une entreprise.
Quels types d’entreprises accompagniez-vous aujourd’hui ?
Je travaille aussi bien avec des PME suisse qu’avec des plateformes e-commerce internationales. Mes clients évoluent dans des secteurs variés : immobilier, éducation, retail, santé, automobile, B2B…
Chaque secteur a ses propres défis, mais la logique reste la même : trouver le bon message pour la bonne audience au bon moment.
LM : Votre expertise dépasse le SEA pur puisque vous êtes également spécialisé en tracking. Pourquoi cet aspect est-il devenu indispensable ?
Parce qu’une campagne sans bon tracking, c’est comme conduire une voiture sans tableau de bord.
Avec GA4, Tag Manager, les conversions avancées, le server-side… tout a changé.
Si les données sont mal collectées, les algorithmes ne peuvent pas optimiser.
Aujourd’hui, un expert SEA doit aussi être un expert du tracking. C’est un duo indissociable.
LM : Justement, les algorithmes et l’automatisation font parfois peur. Est-ce que le métier est menacé ?
Au contraire ! Plus Google automatise, plus les experts sont nécessaires.
Pourquoi ? Parce que l’automatisation n’est performante que si elle est bien alimentée : bonnes audiences, bons signaux de conversion, bonne structure. Le rôle de l’humain, c’est d’orchestrer tout ça.
Google Ads ne remplace pas le pilote, il accélère sa voiture.
LM : Quelles compétences un jeune qui veut travailler en SEA doit-il absolument développer aujourd’hui ?
Je conseille quatre axes :
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La compréhension du business : le SEA sert avant tout à atteindre des objectifs réels.
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L’analyse de données : savoir lire, interpréter et décider.
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La créativité publicitaire : écrire des annonces qui convertissent.
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Le tracking : c’est devenu la base de la performance.
Une formation Google Ads est utile, mais rien ne remplace la pratique.
LM : Le marché de l’emploi dans le SEA est-il aussi dynamique l’international ?
Oui, et c’est même en pleine explosion.
Les entreprises cherchent des profils capables de gérer des budgets, piloter des objectifs et dialoguer avec les équipes commerciales.
Un bon spécialiste SEA trouve facilement du travail, que ce soit en agence, chez l’annonceur ou en freelance.
C’est un métier d’avenir, clairement.
LM : Quels résultats concrets avez-vous obtenus récemment pour vos clients ?
Quelques exemples :
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Réduction du CPA de –40 % en 3 mois sur un grand acteur de l’éducation.
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ROAS multiplié par 6 pour un e-commerce.
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Augmentation de +230 % des leads pour une entreprise B2B grâce à une stratégie Search + Display remarketing.
C’est ce qui me passionne : voir les chiffres évoluer chaque semaine.
LM : Pour conclure, un dernier mot pour les entreprises qui hésitent encore à investir dans le SEA ?
Le marché avance vite. Très vite.
Investir dans le SEA aujourd’hui, c’est sécuriser sa croissance demain.
Mais attention : il faut le faire proprement, avec une vraie stratégie, un bon tracking et un expert pour piloter le tout. Sans ça, on brûle son budget.
Le SEA n’est pas une dépense : c’est un investissement avec un retour mesurable.
À propos
Saedi Farid Genève Consultant SEA & Tracking, spécialisé Google Ads, il accompagne des entreprises internationales dans l’optimisation de leur acquisition digitale. Certifié Google Ads, expert GA4 et GTM, il intervient également comme formateur et consultant stratégique.
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