Rentrée étudiante : les villes universitaires les plus coûteuses en 2023

Reda azzedu

Updated on:

Alors que la rentrée universitaire bat son plein, les étudiants sont confrontés à une réalité financière de plus en plus complexe. L’augmentation constante des prix a un impact significatif sur le coût de la vie étudiante, qui a grimpé de 6,47% cette année. Parmi les régions touchées, l’Île-de-France se distingue en abritant plusieurs des villes les plus onéreuses pour les étudiants.

Les frais de loyer en constante hausse, les tarifs croissants des transports et le coût de l’alimentation qui grimpe contribuent à l’inflation qui touche particulièrement les étudiants. Cette situation pousse de nombreux étudiants à trouver un emploi, faute de revenus suffisants pour couvrir leurs dépenses essentielles. Selon l’Unef, le coût de la vie étudiante a augmenté de 6,47% cette année, marquant une hausse de 25,51% depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir.

Les disparités face au coût de la vie ne sont pas négligeables et dépendent largement de la ville dans laquelle les étudiants résident ou étudient. L’Unef a établi un classement de 47 villes universitaires en se basant sur divers facteurs, tels que les frais fixes des étudiants comprenant les frais d’inscription, la contribution vie étudiante et de campus (CVEC), les dépenses de santé, les coûts de loyer, de transport, d’électricité, d’alimentation, de livres et de loisirs.

Un cours d’eau traverse ce coût mensuel moyen de la vie étudiante dans chacune de ces villes. Parmi les dix villes les plus chères, une seule échappe à l’emprise de l’Île-de-France : Nice, où le coût mensuel en 2023 s’élève à 1307,44 euros. Toutefois, l’Île-de-France conserve sa place de leader en matière de coût de la vie, avec Guyancourt en tête, enregistrant une augmentation de 8,86% par rapport à l’année précédente. Le Havre (+7,31%) et Chambéry (+6,85%) suivent également cette tendance.

A lire aussi

Préparez une rentrée scolaire épanouissante : les astuces incontournables

Les dépenses principales des étudiants se concentrent sur les loyers et les transports, avec une augmentation de 1,89% du coût du logement. L’Unef déplore le manque de bourses et pointe du doigt le système datant des années 50 qui peine à répondre aux besoins actuels. L’organisation étudiante appelle également le gouvernement à honorer son engagement en matière de construction de logements CROUS, soulignant que seuls 5,11% des 60 000 logements prévus ont été construits à ce jour. En outre, les charges locatives ont augmenté malgré les annonces gouvernementales.

De plus, les tarifs des transports ont également augmenté en moyenne de 5,91%, touchant particulièrement les étudiants franciliens. Face à cette réalité financière complexe, les étudiants doivent trouver des solutions pour gérer au mieux leurs dépenses et maintenir leur équilibre budgétaire tout au long de l’année scolaire.

Facebook
WhatsApp
Twitter
LinkedIn
Skype
Lemensuel.net Soutenez-nous en nous ajoutant à vos favoris Google Actualités.