Tous unis contre le harcèlement scolaire

Reda azzedu

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Le harcèlement scolaire est un fléau qui mine la vie des enfants de France. Le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Atal, affirme vouloir prendre le problème à bras-le-corps, et va notamment publier deux décrets en ce sens. Mais pour espérer endiguer le harcèlement et ses conséquences souvent dramatiques, il faut unir les efforts de l’État, des établissements scolaires, des parents et des élèves. Le harcèlement scolaire doit devenir l’affaire de tous. Et, en la matière, chaque geste compte : l’assurance scolaire de FRIDAY propose par exemple un accompagnement psychologique quand un enfant est victime de harcèlement.

Le harcèlement scolaire, « priorité nationale » du gouvernement

Pour sa première rentrée scolaire, le nouveau ministre de l’Éducation nationale et de la jeunesse, Gabriel Atal, a dévoilé, le 28 août 2023, son plan d’action pour « réparer l’école », sur de nombreux fronts – réforme du calendrier scolaire, retour des mathématiques au lycée, renforcement de la laïcité, meilleur remplacement des professeurs… et harcèlement scolaire, dont le nouveau ministre a fait son cheval de bataille. Cette problématique a été érigée en « priorité nationale » après le médiatique suicide d’une jeune fille de 13 ans, en mai 2023, dans le Pas-de-Calais. Attendu sur cette question, Gabriel Attal a annoncé qu’il allait publier, avant la rentrée, deux décrets qui doivent faciliter la vie de la victime et sanctionner davantage les harceleurs. Le premier permettra de transférer dans un autre établissement un élève responsable de harcèlement, plutôt que d’imposer ce changement à la victime, une « mesure de justice », « très attendue par les familles » selon le ministre. Le second décret donnera « la possibilité de prononcer des sanctions disciplinaires à l’encontre d’un élève à l’origine de cyberharcèlement à l’endroit d’un élève d’un autre établissement, ce qui n’est pas possible aujourd’hui », indique Gabriel Atal.

Le ministre a également évoqué la possibilité d’expérimenter le port de l’uniforme dans les établissements volontaires. L’uniforme permettrait, selon ses défenseurs, de réduire les discriminations, donc le harcèlement – reste à en mesurer les effets sur le terrain.  Plus globalement, le ministre a rappelé qu’il pilotait, sur demande de Matignon, « un plan interministériel de lutte contre le harcèlement scolaire » qui sera présenté « à la rentrée ».

Le harcèlement est l’affaire de tous

Pour autant, des mesures ad hoc ne suffiront pas à endiguer ce fléau, tant ses racines sont profondes. Des enfants seront donc harcelés, cette année encore. Il faut tout faire pour les soutenir et éviter les conséquences les plus dramatiques. Chaque partie prenante – État, établissements scolaires, parents – doit agir à son niveau.

Les établissements scolaires ont ainsi une forte responsabilité face au harcèlement : ils sont légalement tenus de traiter et de prendre en compte chaque situation, prouvée ou supposée. Ils doivent aussi responsabiliser les enseignants et personnels d’éducation sur ces questions, impliquer les élèves et leurs parents, instaurer des dispositifs de repérage et de signalement, et rendre les sanctions « éducatives ». Une circulaire du 11 octobre 2019 indique ainsi qu’en matière de harcèlement les sanctions disciplinaires constituent « une réponse rapide permettant de lutter efficacement contre le sentiment d’impunité ». Une absence de coopération entre les personnels d’un établissement scolaire au sujet d’une situation de harcèlement, doublée de l’absence de protocole pour y mettre un terme, peut d’ailleurs donner lieu à une action en responsabilité contre l’État.

Mais les parents ont aussi un rôle à jouer : un dialogue constant avec leur enfant peut permettre d’identifier rapidement un cas de harcèlement, que leur enfant en soit victime, témoin, ou responsable. Les parents doivent alors immédiatement informer l’établissement concerné, et/ou appeler les numéros nationaux gratuits, le 3020 (harcèlement) et le 3018 (cyberharcèlement). Dans la même logique, les parents peuvent offrir à leur enfant la protection d’une assurance scolaire prenant en charge les conséquences d’un harcèlement – stress, baisse de moral et de confiance en soi, difficulté à socialiser ou à travailler… Facultative, une assurance scolaire protège contre les dommages subis par l’enfant (la responsabilité civile garantissant uniquement contre les dommages à un tiers). Parmi ces dommages figurent surtout les accidents physiques : l’assureur FRIDAY y a ajouté les conséquences d’un harcèlement, une vraie avancée à saluer. L’assurance scolaire FRIDAY propose ainsi un double accompagnement après une immobilisation due à un harcèlement : psychologique, pour aider l’enfant à se reconstruire et redevenir lui-même ; scolaire, pour le soutenir dans son retour à l’école et au travail.

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