Dans un message adressé à ses compatriotes le lundi 18 juillet, à l’occasion du baccalauréat 2022 au Mali, Aliou Diallo a salué les sacrifices consentis par les enseignants et les parents d’élèves pour l’organisation de cet examen dans un pays en crise. Il a également réitéré son engagement pour une école malienne de qualité dans un climat apaisé.
Aucune grève menée cette année
Aliou Diallo, président-d’honneur d’ADP-Maliba partage cet avis. Lui aussi a félicité le corps enseignant pour tous les efforts consentis pour l’organisation du baccalauréat 2022, après les examens du DEF (Diplôme d’Etudes Fondamentales), du BT1 et BT2 (Brevet de Technicien) et du CAP (Certificat d’Aptitude Professionnelle). Pendant cette année scolaire 2021-2022, ces pédagogues ont mis de côté les luttes syndicales pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. En août 2021, ils avaient plutôt lancé un boycott des examens pour protester contre la loi relative à l’harmonisation de la grille indiciaire de la fonction publique. Aliou Diallo avait alors organisé une rencontre avec les grévistes pour tenter de trouver une solution.
Des parents toujours investis malgré la crise
Si les efforts des professeurs et des autorités ont permis en grande partie la tenue du baccalauréat, l’homme d’affaires n’oublie pas le rôle joué par les parents d’élèves. Il a salué les « multiples sacrifices et investissements » consentis par eux pour assurer l’éducation de leurs enfants. « Je formule, en leur endroit, le vœux ardent de connaitre bientôt la joie et la récompense du succès, au Bac et aux autres examens, de leurs enfants », a écrit le milliardaire malien dans son message. Il loue leurs sacrifices d’autant que les difficultés financières ont augmenté depuis l’embargo imposé par la CEDEAO. Cette mesure, conjuguée aux conflits armés, a fortement dégradé la situation humanitaire et accru la paupérisation de la société.
Construction d’écoles et distribution de matériel pédagogique
Pour sa part, Aliou Diallo dit qu’il ne ménagera « aucun effort pour une école malienne de qualité dans un climat apaisé avec tous les acteurs de l’éducation nationale ». Déjà, depuis plusieurs années, sa Fondation Maliba construit ou réhabilite des écoles, en particulier dans les zones rurales. Aussi, elle équipe les établissements de bancs et distribue à chaque rentrée des kits scolaires aux apprenants. Mieux, l’organisation philanthropique paie quelque fois les salaires des enseignants dans certaines écoles. Par ailleurs, elle décerne des prix d’encouragement aux écoliers les plus méritants et leur donne des bourses d’études pour l’étranger (France, Canada, Maroc, Tunisie, Algérie, etc.).
Un plan Marshall pour la refondation de l’école
En outre, son groupe énergétique Hydroma, pionnier mondial de l’exploitation de l’hydrogène naturel, a fourni gratuitement pendant 08 ans de l’électricité propre aux habitants de Bourakébougou et plusieurs autres villages près de Bamako. Cette installation a permis aux élèves d’étudier dans de bonnes conditions la nuit et d’obtenir de meilleurs résultats. Mais Aliou Diallo veut faire davantage. C’est pourquoi il se présente à la présidentielle prochaine avec un ambitieux programme baptisé « plan Marshall pour le Mali ». Doté potentiellement de 15.000 milliards de Francs CFA, ce plan prévoit pour l’école la construction d’établissements scolaires et d’universités dans toutes les régions du pays. L’éducation permettra de repousser le terrorisme qui prospère sur l’obscurantisme et la pauvreté.
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