Pour les jeunes Français, notamment les étudiants, l’été ne rime pas seulement avec vacances : c’est aussi l’occasion de décrocher un emploi pour quelques semaines. Bien que la motivation première reste financière, l’expérience professionnelle acquise est tout aussi précieuse. Si les secteurs les plus recruteurs en été sont souvent ceux des emplois saisonniers peu qualifiés, certaines entreprises, comme Urgo, intègrent pleinement les jobs d’été à leur stratégie RH. Ces emplois estivaux plongent alors les jeunes dans l’activité réelle de l’entreprise et leur offrent une expérience concrète, valorisable sur un CV.
Contrairement à une idée reçue, les jeunes Français ne sont pas allergiques au travail. Quand vient l’été, la majorité exerce une activité rémunérée. Ceux qui ont achevé leurs études sont déjà employés ou en quête d’emploi ; les étudiants profitent de la coupure estivale pour travailler. Selon une enquête récente, 56 % des 16-23 ans ont un emploi durant l’été. Parmi ceux qui n’en ont pas, les deux tiers en ont cherché activement.
Bien que souvent perçu comme secondaire, le job d’été constitue une étape professionnelle importante pour les 16-23 ans. Parmi ceux qui en ont décroché un, 46 % le voient d’abord comme « porteur d’expérience », et 88 % comme « un plus sur leur CV ».
Comment les employeurs valorisent-ils les jobs d’été ?
Selon l’INSEE, les jobs étudiants « relèvent le plus souvent de métiers peu qualifiés », avec 64 % d’employés et 11 % d’ouvriers. Durant la période estivale, les employeurs proposent d’ailleurs souvent des CDD aux tâches simples, accessibles sans expérience professionnelle.
Il peut s’agir d’emplois purement saisonniers – dans la restauration, l’hôtellerie, l’animation, l’événementiel ou les travaux agricoles. D’autres consistent à remplacer des salariés en congés, sur des postes peu qualifiés, comme caissier et caissière, manutentionnaire, employé(e) de ménage à domicile. Ces emplois correspondent souvent à des métiers en tension : les entreprises sont donc en quête constante de profils capables de les occuper.
Mais certains employeurs, moins contraints, mettent les jobs d’été au cœur de leur stratégie : ils proposent alors aux jeunes une expérience professionnelle plus complexe, encadrée par des collaborateurs chevronnés, et reconnue sur le marché du travail.
Laboratoires URGO : un job d’été dans les bureaux, première étape d’une carrière
C’est notamment le cas des Laboratoires URGO. La société pharmaceutique de Côte-d’Or recrute chaque été près d’une quarantaine de jeunes, en majorité des étudiants, dont des enfants de collaborateurs. Ils y vivent souvent leur première expérience professionnelle. URGO distingue deux pôles dans ses jobs d’été : le premier est celui des emplois de bureau. Les jeunes viennent aider des collaborateurs à accomplir des tâches chronophages, souvent administratives : trier, scanner, ranger, archiver.
« J’occupe le poste d’assistant administratif et ce, pour 4 semaines. Dans le cadre du déménagement des locaux des Laboratoires URGO vers le centre-ville de Dijon, je participe à l’archivage des documents du département Qualité et des Affaires réglementaires », témoigne ainsi Eliot, un étudiant employé durant l’été 2025. Au-delà de la tâche à accomplir, les collaborateurs qui encadrent ces jeunes assistants en profitent pour leur apporter une connaissance fine de l’entreprise et de ses rouages.
Ainsi, l’étudiant déterminé et curieux pourra retirer de ce travail bien plus qu’un simple salaire, et posera des jalons pour sa future carrière. « Je retire de ce job le sens de l’organisation et de la rigueur qu’impose l’administratif dans le monde des entreprises. Comme je souhaite travailler en RSE plus tard, ce job me permet d’en apprendre beaucoup plus sur les sujets de gouvernance et d’administration », ajoute Eliot.
Dans les usines, une pleine intégration aux équipes opérationnelles
Le second pôle de jobs d’été chez URGO concerne les emplois en usine. Ces derniers sont soumis à des contraintes légales strictes : les jeunes et étudiants doivent avoir plus de 18 ans, et ne peuvent être affectés à un poste à risques ou de nuit.
Ils peuvent en revanche occuper des postes d’aide pour de nombreux métiers, notamment : conditionneur, préparateur de commandes (France, export et retour), réceptionnaire/manutentionnaire, préparateur en zone à atmosphère contrôlée (ZAC) ou préleveur en laboratoire.
Un job d’été chez URGO, « une opportunité rare de pouvoir découvrir une entreprise de cette échelle »
Cela leur apporte une expérience professionnelle plus riche, ainsi qu’un accompagnement plus attentif des collaborateurs experts chargés de leur transmettre leur savoir-faire. Les jeunes qui travaillent dans les usines d’URGO bénéficient d’ailleurs de journées de formation obligatoire. Ils apprennent à maîtriser de nombreuses règles HSE (Hygiène, Sécurité, Environnement) et BPF (Bonnes Pratiques de Fabrication) – autant de compétences qu’ils pourront valoriser dans leur future vie professionnelle.
Soucieux de l’épanouissement de leurs collaborateurs, les Laboratoires URGO prennent également soin des jeunes employés en jobs d’été. Au-delà de la rémunération, cette expérience leur permet de découvrir un environnement professionnel, ses règles et contraintes, mais aussi – et surtout – les perspectives de carrières stimulantes qu’il offre. « Je recommanderais les jobs d’été URGO à tous, autant à ceux qui se destinent à travailler dans de grandes entreprises qu’aux autres. C’est une opportunité rare de pouvoir découvrir une entreprise de cette échelle et surtout, à proximité », conclut Eliot.

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