L’université de Harvard, reconnue pour abriter des esprits brillants, ne s’est pas avérée un obstacle insurmontable pour un petit problème de logique. Ce dilemme apparemment simple a suscité confusion et perplexité parmi les étudiants, remettant en question l’aspect intuitif de la pensée.
La question en question est la suivante :
Une batte de baseball et une balle coûtent 1,10 dollar.
La batte coûte un dollar de plus que la balle.
Combien coûte la balle ?
Bien que l’intelligence puisse être synonyme d’une capacité à résoudre des équations mathématiques complexes ou à déchiffrer des théories abstraites, ce casse-tête simple a réussi à dérouter la plupart des étudiants de Harvard. La réponse, loin d’être intuitive, a montré la complexité de la pensée humaine, même parmi les plus brillants.
Il parait que si tu réponds bien à cette question tu es digne des étudiants de #Harvard : (mdrrrr)
Une batte de baseball et une balle coûtent 1,10 dollar. La batte coûte un dollar de plus que la balle. Combien coûte la balle ?#jeu #Math
— 🤗🌺🙋🏻♀️ (@justeMe06) August 4, 2021
Alors que la majorité des étudiants ont choisi instinctivement la réponse de 10 centimes !
La réponse correcte est en réalité 5 centimes. Comment cela est-il possible ?
Le célèbre expert en économie comportementale, Daniel Kahneman, explique cette fausse logique. Il révèle que la première réponse intuitive, bien qu’elle puisse sembler juste, est en fait incorrecte. Si la balle coûtait effectivement 10 centimes, la batte reviendrait alors à 1,10 dollar, faisant grimper le total à 1,20 dollar.
Pour mieux comprendre cette astuce, décomposons-la :
Cela donne ceci :
x+y=1,10$
x=1$+y
1$+y+y=1.10$
1$+2y=1.10$
2y=1,10-1$
y=(1,10-1)/2
y=0.05
- Le coût total de la batte et de la balle est de 1,10 dollar.
- Étant donné que la batte coûte 1 dollar de plus que la balle, la balle est vendue à 0,05 dollar et la batte à 1,05 dollar.
- Ainsi, 0,05 + 1,05 équivaut bel et bien à 1,10 dollar.
Étonnamment, ce problème n’a pas été résolu par plus de la moitié des étudiants d’Harvard, du MIT et de Princeton. Dans les universités moins prestigieuses, ce pourcentage grimpe même à plus de 80 %. Cela soulève une question importante : les gens sont-ils trop enclins à se fier à leur intuition, même lorsque celle-ci les conduit à des conclusions incorrectes ?
Ce casse-tête offre une leçon précieuse sur la nécessité de prendre du recul et de réfléchir plus profondément, même face à des problèmes qui semblent simples à première vue. Il démontre que l’intelligence ne réside pas seulement dans des connaissances étendues, mais aussi dans la capacité à remettre en question nos premières impressions et à explorer différentes perspectives avant de parvenir à une réponse.
Sofia est notre reporter engagée, toujours à la recherche de sujets percutants qui mettent en lumière les enjeux sociaux et environnementaux. Elle a un flair pour les histoires qui suscitent la réflexion et qui encouragent le changement positif. Grâce à son travail d’investigation approfondi, elle inspire notre lectorat à s’impliquer dans des actions concrètes.
