Étudiant : étoffer son CV sans tricher

Reda azzedu

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Une fois les études terminées, des milliers de jeunes peinent à décrocher leur premier emploi. Le reproche classique ? « Vous n’avez pas d’expérience ». Ces propos sont-ils absurdes ? Dans certains cas, il est évident que travail et études ne peuvent pas faire bon ménage. De nombreux ex-étudiants en viennent donc à tricher sur leur CV. A-t-on réellement besoin d’en arriver là ?

Les alternatives possibles au travail

Quand on pense « expérience », c’est généralement le travail qui nous vient à l’esprit, qu’il s’agisse du job d’été de vendeur de chichis sur la plage, de celui de serveur de restaurant, ou encore de baby-sitter. La notion d’argent n’a pourtant pas forcément besoin d’entrer en jeu pour qu’une expérience soit valorisante et puisse étoffer un CV. Il existe de nombreux postes à pourvoir en tant que bénévole. La création d’une association en tant qu’étudiant est également tout à fait envisageable, et ce, dans différents domaines d’intervention.

Monter une association est une très belle initiative, mais une initiative qui doit être déclarée, ne l’oubliez pas. Il y a des règles à connaître, et des lois à respecter. N’hésitez pas à vous rapprocher de quelqu’un de compétent à ce sujet, de vous associer à un ami, ou encore de faire des recherches sur internet. Vous ne pourrez bien évidemment pas tirer de revenus de cette activité, et elle risque même de vous en coûter si vous gérez mal votre budget. Il est donc important d’être au point avant de vous lancer, et de tout calculer correctement.

Quel domaine associatif pour quelles études ?

Vous vous posez peut-être la question de la pertinence de votre création d’association par rapport à votre domaine d’études ? Ne vous la posez plus. Un étudiant qui monte une association en parallèle de ses études sera toujours bien perçu. Cela traduit forcément d’un esprit d’initiative et d’une grande volonté. Il est évident que le fait de fonder un club de handball si vous êtes en STAPS sera plus cohérent que de fonder un club d’amateurs de vins bordelais, mais ne vous arrêtez pas à cela.

La vraie question serait plutôt : « Quand vais-je trouver le temps de me consacrer à mon association ? ». Il est toujours possible de dégager un créneau pour les choses qui nous tiennent à cœur, mais parfois, les concessions sont inévitables. Si vous tenez à votre séance de cinéma du vendredi soir ou votre brunch du dimanche matin qui s’éternise, faites vous à l’idée qu’ils pourraient bien disparaître. Vous aurez peut-être du mal à sacrifier quelques moments au départ, mais cela deviendra vite de l’histoire ancienne lorsque vous vous rendrez compte des bienfaits que peut procurer votre association, à vous, comme aux autres.

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